Les Sept Sermons aux morts, datés de 1916, sont un document de la vie intérieure de Carl Gustav Jung. Ils révèlent un autre Jung que celui qui apparaît dans son oeuvre théorique, et pourtant ce dernier est déjà présent tout entier en eux. On y retrouve bien les deux visages de sa personnalité : le thérapeute et le théoricien.
Articles de Webmaster
Pourquoi la mythologie ?
Le principal intérêt que la mythologie présente d’un point de vue clinique, c’est que l’être humain ne peut pas vivre sans mythe, c’est à dire sans croire à une histoire qui décrit l’univers, lui raconte son origine, l’origine de chaque chose, l’inclut et lui assigne sa place.
Petit Journal n°17
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Sommes-nous tous des manchots-empereurs ?
Deux remarques préliminaires : 1ère Le travail de l’année portait sur « Processus d’analyse. Fin d’analyse. »
Les intervenants précédents ayant ciblé, avec acuité, la Fin d’analyse, j’ai eu envie d’insister sur le Processus (tout au moins, sur un aspect du processus).
2ème Au détour d’une lecture d’Hemingway, je découvre le récit d’une de ses traversées atlantiques, sur un bateau allant vers l’Amérique, où Freud et ses compagnons ont pris place (sûrement ce bateau qui apportait la peste …) Et Hemingway croque les partenaires de Freud : une petite phrase pour chacun ; celle qui concerne Jung me frappe, assez pour que je la retrouve aujourd’hui, et vous la livre. C’était «il y avait untel, untel… et le grand Jung qui rit tout le temps ».
La blessure de Narcisse
Le texte qui suit est la présentation à l’institut du travail d’un groupe de lecture composé de Véronique BOGINO, Dorinda BERNARDO, Marianne COUTABLE, Laurence DRUET, Catherine FARZAT, Jean-Paul LABEDADE au cours de l’année 2005-2006
Le féminin et l’amour de l’autre
Marie-Madeleine, la sainte éplorée aux longs cheveux est une des figures du féminin dans notre mythologie populaire. Derrière le couple qu’elle forme avec Jésus se profilent tous les couples de l’Antiquité victimes d’une séparation dramatique : un dieu (Osiris, Baal, Adonis, Dionysos…), brutalement arraché à l’amour d’une Déesse, descend aux Enfers avant de renaître transfiguré.
Musulmans contre Islam ?
Deux psychanalystes, Gérard Haddad, juif tunisien vivant en France, et Hechmi Dhaoui, musulman vivant en Tunisie et membre de l’IAAP, s’interrogent sur la situation du monde arabo-musulman dans ses rapports avec l’Occident. C’est l’occasion pour eux de pourfendre quelques lieux communs et de mettre au jour certains paradoxes douloureux.
L’homme au tablier
Pour John Ford, comme pour les anciens Grecs, la réalité est double. Il s’agit moins, comme il est souvent dit, d’une ambiguïté qui lui serait propre que d’une vision complexe (non unifiée, non simplifiée) des êtres et du monde. La polarité contraire qui souvent nous dérange et que nous dévalorisons, rejetons, refoulons. Ford en tient compte. Elle l’interesse. Il accepte donc et favorise sa mise en tension avec la valeur reconnue, convenue, allant de soi.
Dialoguer avec l’Islam
Le psychanalyste est un être humain qui vit avec son temps. Sa trechnique de travail n’est qu’un instrument lui permettant de garder le contact psychique avec ses semblables, avec leurs souffrances, leur mal de vivre dans l’espoir de leur venir en aide. Si ses patients le mettent en présence de situations qui paraissent insolubles avec les moyens dont il dispose, si dans certains cas les règles coutumières et établies ne sont pas applicables, amors il faut s’efforcer de changer ces règles; autrement, l’analyste devra accepter que l’instrument théorique et les modalités thérapeutiques qu’il emploie l’enferment dans une sorte d’auto-reférentialité claustrophilique.