La SFPA

La S.F.P.A.-Institut C.G. Jung est la Société de psychanalyse reconnue par l'I.A.A.P. qui réunit et forme en France les psychanalystes se référant à l’œuvre clinique et théorique de C.G. Jung (1875-1961) l’un des plus importants théoriciens de la psychologie des profondeurs.

Fondée en 1969, la S.F.P.A.-Institut C.G. Jung a pour but de transmettre et de promouvoir en France la psychanalyse d’orientation jungienne tout en exigeant un haut niveau de formation et d’éthique de la part de ses membres. Elle est l’une des sociétés constituantes de la Société internationale de psychologie analytique (I.A.A.P.) dont le siège est à Zurich qui regroupe près de 3500 membres ainsi que de nombreux groupes émergents dans les différentes parties monde.

Carl Gustav Jung, fut pendant quatre ans (1910-1914), le premier président de l’Association internationale de psychanalyse (API), avant de créer son propre groupe à Zurich, de sorte qu’au tout début de la psychanalyse on parlait de l’école de Vienne ou de l’école de Zurich.

2017

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Présentation

SOCIETE FRANCAISE DE PSYCHOLOGIE ANALYTIQUE

SFPA - Institut C. G. Jung

BUT DE LA SOCIÉTÉ.

La Société Française de Psychologie Analytique a été fondée et reconnue par l'IAAP en 1969. Elle réunit et forme en France des psychanalystes se référant à l’œuvre clinique et théorique de C.G. Jung (1875-1961), le fondateur de la psychologie analytique. À l’origine son but est de diffuser l'œuvre et la pensée de Jung en France, puis en 1975, elle crée son Institut de formation des psychanalystes jungiens en France et prendra le nom de SFPA-Institut CG Jung afin d'assurer un haut niveau de formation et d'éthique de ses membres.

FONCTIONNEMENT DE LA SOCIETE.

1 . Transmettre et Former

La SFPA-Institut C.G. Jung a pour mission de transmettre les fondements et les évolutions de la pensée jungienne ainsi que les conditions de la pratique analytique auprès des personnes qui souhaitent devenir psychanalyste.
L’axe central de la formation est celui de l’analyse personnelle préalable nécessaire à la formation et qui se poursuit tout au long du parcours.
Les enseignements théoriques et cliniques sont donnés à l'Institut par les analystes membres de la SFPA. Ils se déroulent en plusieurs week-ends de formation annuels dont un week-end dédié aux thérapeutes d’enfants et d'adolescents.
Font également partie de la formation, des séminaires centrés sur une thématique et organisés par un membre de la Société. Se déroulant sur plusieurs années le plus souvent, ils permettent une initiation à la recherche en psychologie analytique.
La transmission des conditions de la pratique analytique se fait grâce à des groupes cliniques réunissant des psychanalystes en formation autour d'un psychanalyste expérimenté ainsi que par des supervisions individuelles nécessaires sur l'ensemble du processus de formation.

Lorsque le cheminement des étudiants en analyse didactique est accompli jusqu'à devenir membre associé de la SFPA, la fin du processus de formation se conclue par un mémoire.

La SFPA organise la formation continue des psychanalystes par des séminaires trisannuels à l'attention de ses membres et membres associés. Les séminaires sont constitués d'exposés laissant une grande place à la créativité personnelle des analystes afin de maintenir vivante la pratique de la recherche dans le champ théorique ou clinique jungien.
Des analystes membres de l'IAAP ou des psychanalystes d'autres écoles affiliées à l'IAAP peuvent être invités et présenter leurs travaux et recherches.
Des chercheurs d'autres écoles de pensée peuvent aussi y intervenir afin de favoriser les rencontres entre psychanalystes et disciplines afférentes à la psychologie analytique.

2 . S'ouvrir et Rencontrer.

La SFPA-Institut C.G. Jung se situe au carrefour d'un ensemble d'associations jungiennes ayant pour objet une meilleure connaissance de la complexité de l'œuvre jungienne et de son articulation avec les recherches actuelles en sciences humaines. La présence de psychanalystes d'autres écoles, ouverts à la pensée de Jung, favorise l'esprit de confraternité et de collégialité entre collègues psychanalystes, universitaires et chercheurs.
La SFPA-Institut C.G. Jung assure la diffusion de l’œuvre jungienne par différents moyens de communication : colloques, rencontres croisées entre chercheurs, universitaires et psychanalystes, journée d'études jungiennes à l'attention des psychothérapeutes et paramédicaux.

3 . Une médiathèque ouverte à tous. La Société abrite un fond documentaire très fourni de l'œuvre jungienne en plusieurs langues et supports. Sa médiathèque, riche de 4 000 références, ouvrages, CD et vidéos, est ouverte gratuitement à tout public sur rendez-vous.

* L'IAAP De1910 à 1914, Carl Gustav Jung fut le premier président de l’Association Internationale de Psychanalyse (API), avant de créer son propre groupe à Zurich, de sorte qu’au tout début de la psychanalyse on parlait de l’école de Vienne (Freud) et de l’école de Zurich (Jung). L'IAAP, International Association of Analytical Psychology IAAP, issue du premier Institut C. G. Jung de Zurich, est l’organisme international qui valide et fédère des associations nationales de psychanalystes jungiens dans le monde entier. La validation par l’IAAP garantit la qualité des formations dispensées par les sociétés affiliées à l’ensemble de ses 3350 membres sur tous les continents.

Organigramme
  • Présidente Mme Nathalie DOMINGUEZ - contacter
  • Trésorière Mme Carole-Anne RIVIERE

Comité de direction

  • Mme Ingrid BERCKMANS
  • Mme Véronique BOGINO
  • Mme Nathalie DOMINGUEZ
  • Mme Maria de OLIVEIRA
  • Mme Catherine FOUILLET
  • Mme Carole-Anne RIVIERE

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Institut C.G.Jung - Direction des études :

  • Mme Nathalie DOMINGUEZ
  • Mme Françoise BRULEY
  • Mme Giovanna GALDO
  • Mme Dominique GOUR
  • Mme Reine-Marie HALBOUT

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Conseil d’admission

  • M. Nicolas ELIAS, directeur - 06 49 10 56 36 - N.Aquitaine
  • Dr Philippe CHEVAL - 06 84 96 98 51 - Paris
  • Mme Maria Carolina CONCHA - 06 11 51 92 97 - Auvergne-Rhone-Alpes
  • Mme Christine DALLOT - 06 08 31 75 30 - Paris
  • Mme Christiane DRANCOURT-COMBELLES - 06 74 15 08 94 - Occitanie, N.Aquitaine
  • Mme Laurence DRUET - 06 70 46 21 17 - Paris
  • Dr Hicham FAKHOURY - 06 86 91 40 28 - Paris
  • Mme Dominique GOUR - 06 60 66 45 16 - Paris, Occitanie
  • Mr Sylvain GROUT - 02 40 89 27 83 - Nantes
  • Mme Brigitte SARLANDIE - 06 12 90 93 34 - Auvergne-Rhone-Alpes

contacter

Comité d’éthique et de déontologie

  • M. Olivier CAMETZ, responsable
  • M. Luis CALDERA
  • M. Adriano CATTANEO
  • Mme Eve PILYSER
  • Mme Delphine RENARD

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Collège des superviseurs

  • Mme Laurence LACOUR, responsable
  • Mme Véronique BOGINO
  • Mr Luis CALDERA
  • Mr Olivier CAMETZ
  • Mme Catherine DE LORGERIL
  • Mme Nathalie DOMINGUEZ
  • Mme Christiane DRANCOURT-COMBELLES
  • Mme Laurence DRUET
  • Mr Nicolas ELIAS
  • Dr Christine FOUCHARD
  • Mme Elaïne FRANZINI-SORIA
  • Mr Christian GAILLARD
  • Mme Giovanna GALDO
  • Mme Dominique GOUR
  • Mr Sylvain GROUT
  • Mme Dominique GUILBAULT
  • Mme Reine-Marie HALBOUT
  • Dr Christian MARNETTE
  • Dr François MARTIN-VALLAS
  • Mr Bruno PIGNIDE
  • Mme Eve PILYSER
  • Mme Delphine RENARD
  • Mme Brigitte SARLANDIE
  • Mme Elisabeth SCHNETZLER
  • Mme Brigit SOUBROUILLARD
Statuts

Les présents Statuts qui remplacent ceux approuvés le 20 mars 1969 par la première Assemblée générale dite de fondation et leurs modifications ultérieures, ont été votés par l’Assemblée générale de la SFPA, réunie le 19 mars 2022.

Article 1 – Titre

La psychologie analytique est le nom donné à la psychologie née de l'œuvre de Carl Gustav Jung. La Société Française de Psychologie Analytique - Institut C.G. Jung (SFPA), fondée en 1969, regroupe et forme les psychanalystes jungiens en France. Elle est une des associations constituantes de l'Association Internationale de Psychologie Analytique (AIPA/IAAP) dont le siège est à Zürich.

La SFPA est régie par la loi du 1er juillet 1901, modifiée par les lois des 27 octobre et 12 avril 1939 concernant les associations à but non lucratif.
Son siège social est fixé au 13 rue Ganneron, à Paris 18e. Il peut être modifié par décision du Comité de direction.

Article 2 - Objet

Les buts de la SFPA sont les suivants :
A.
1) assurer la formation initiale de psychanalystes d'adultes, d'enfants et d’adolescents. Ces psychanalystes sont réunis par leurs références communes à l'œuvre clinique et théorique de C.G. Jung ;
2) qualifier ses membres en tant que psychanalystes jungiens ;
3) assurer la formation continue de ses membres ;
B.
1) promouvoir la recherche en psychologie analytique ;
2) contribuer à faire connaître celle-ci, notamment par des publications, des colloques, etc.
3) organiser des échanges nationaux et internationaux.

Article 3 - Membres

La SFPA est composée de :
a) psychanalystes membres, qui ont achevé leur cursus de formation à la pratique de la psychanalyse jungienne, tel que défini par le Règlement Intérieur,
b) membres associés qui poursuivent leur cursus de formation,
c) anciens membres actifs et membres honoraires qui n’exercent plus.
La qualité de membre se perd selon les modalités définies par le Règlement Intérieur.

Article 4 - Instances

Les instances de la SFPA sont les suivantes :
a) l’Assemblée Générale
b) le Comité de Direction
c) le Bureau
d) le Collège des superviseurs
e) le Collège des chercheurs
f) le Conseil d’Admission
g) l’Institut C.G. Jung
h) le Comité d’Éthique et de Déontologie

Article 5 - L'Assemblée Générale Ordinaire

Elle est constituée par les membres de la SFPA.
Les membres associés et les membres honoraires peuvent y assister sur convocation, mais n'ont pas le droit de vote et ne sont pas éligibles.

L'Assemblée Générale Ordinaire peut se réunir à l’occasion de chacun des séminaires annuels sur convocation individuelle du Président. Cette convocation doit être envoyée au moins 3 semaines à l'avance et comporter l'ordre du jour. Les textes soumis au débat et au vote seront envoyés au moins une semaine avant la date de l’Assemblée Générale.
Elle délibère valablement lorsque le quorum des deux tiers des membres de la SFPA est atteint. Les décisions de l'Assemblée Générale ordinaire sont prises à la majorité simple, exception faite de la décision de dissolution de l'association qui requiert une majorité des deux-tiers.

Tout membre désireux de se faire représenter doit adresser son pouvoir à un autre membre. Celui-ci ne pourra recevoir que deux pouvoirs. Le mandat écrit doit être déposé sur le bureau du Président au plus tard au début de l'Assemblée.

Ne pourront faire l'objet d'un vote lors de l’Assemblée Générale Ordinaire que les questions mises à l’ordre du jour.

Si le quorum n’est pas atteint à une Assemblée Générale ordinaire, une nouvelle Assemblée Générale sera convoquée par le Président dans un délai de deux à quatre semaines. Celle-ci délibérera et votera valablement à la majorité simple des présents et représentés.

Exceptionnellement, et sur décision du Comité de direction, toutes les assemblées générales ordinaires ou extraordinaires peuvent être convoquées tant en présence des membres au siège de l’association qu’en visioconférence. Les votes électroniques sont valables et soumis aux mêmes conditions que les votes au siège de l’association.

Article 6 - Les pouvoirs de l'Assemblée Générale Ordinaire

Relèvent de l'Assemblée Générale Ordinaire :
a) L'approbation des Statuts et du Règlement Intérieur de la SFPA, et de leur éventuelle modification ;
b) le vote de la cooptation des membres de la SFPA ;
c) le vote de validation des nouveaux superviseurs ;
d) l'élection des membres du Comité de Direction ;
e) l’élection des membres du Conseil d’Admission ;
f) l’élection des membres du Comité d’Éthique et de Déontologie ;
g) la discussion et le vote du rapport moral présenté par le Président ;
h) l'élection d'un contrôleur aux comptes parmi les membres ;
i) la discussion et l'approbation des comptes dont elle donne quitus au trésorier ; la discussion éventuelle du budget prévisionnel et des éventuelles contributions exceptionnelles ;
j) l'approbation du montant des cotisations annuelles des membres et des frais de formation des candidats ;
k) l'élection des représentants à l'Assemblée des délégués de l'AIPA/IAAP ;
l) la dissolution de la SFPA (majorité des 2/3) ;
m) la radiation d’un membre ;
n) l’élection des 3 à 5 membres responsables de l’Institut C.G. Jung.

Les membres qui souhaitent qu'une question soit mise à l'ordre du jour doivent en adresser la demande écrite au Président 30 jours au moins avant la date de l'Assemblée Générale.

Article 7 - L'Assemblée Générale Extraordinaire

Une Assemblée Générale Extraordinaire peut statuer sur tout type de sujets, dans l’hypothèse où il n’est pas possible ou opportun d’attendre l’Assemblé Générale Ordinaire.
Elle doit être convoquée par le Président :
• Sur décision du Président ou du Comité de Direction ;
• Si le tiers des membres de la SFPA lui en font parvenir la demande écrite.

Les règles de quorum sont les mêmes que celles applicables à l’Assemblée Générale Ordinaire, y compris en ce qui concerne les modifications de Statuts et du Règlement Intérieur, la radiation d’un membre, etc.
Les votes se font à la majorité simple des présents et représentés, sauf pour la dissolution qui exige la majorité des 2/3.

Article 8 - Le Comité de Direction

Il est composé de quatre à six membres, élus par l’Assemblée Générale.
Le Comité de Direction :
. est en charge de la vie institutionnelle de la SFPA, dont il protège les intérêts, sous la responsabilité du Président. Il assure la coordination entre les différentes instances de la Société d’une part, avec l’IAAP d’autre part.
. Il prépare les Assemblées Générales et finalise les séminaires.
. Il prépare le budget.
. Il propose les modifications et la cohérence des Statuts et du Règlement Intérieur.
Son fonctionnement est défini par le Règlement Intérieur.

Article 9 – Le Bureau

Composé du président, du vice-président, du secrétaire général et du trésorier, son mode de fonctionnement est défini par le Règlement Intérieur.

Article 10 - Le Collège des superviseurs

Il est constitué de psychanalystes superviseurs selon la procédure définie par le Règlement Intérieur. Le Collège en tant que tel n’a aucune fonction exécutive.

Article 11 - Le Collège des chercheurs

Il est constitué selon la procédure définie par le Règlement Intérieur. Le Collège en tant que tel n’exerce aucune fonction exécutive.

Article 12 - Le Conseil d’Admission

Le Conseil d’Admission est chargé de la procédure d’admission à toutes les étapes du cursus de formation. Son fonctionnement est régi par le Règlement Intérieur.

Article 13 - L'Institut C.G. Jung

L'Institut C.G. Jung est l'instance de formation théorique et clinique de la SFPA. Son fonctionnement est défini par le Règlement Intérieur.
Le président en est responsable de droit, en partage avec les 3 à 5 membres élus pour un mandat de 3 ans renouvelable (cf. art.6/n ci-dessus).

Article 14 – Le Comité d’Éthique et de Déontologie

Composé de 6 à 8 membres élus par l’Assemblée Générale, son fonctionnement est régi par l’Annexe I du Règlement Intérieur.

Article 15 - Ressources

Les ressources de la SFPA sont les suivantes :
- les cotisations annuelles ;
- les loyers provenant de locations ;
- les dons ;
- les subventions ;
- le produit de la vente de ses publications et travaux ;
- les prestations de service effectuées par l’association et l’Institut C.G. Jung.

Article 16 - Comptes

Un membre de la SFPA est élu tous les deux ans par l'Assemblée Générale pour assurer le contrôle des comptes. Ils sont présentés chaque année par le trésorier et votés en Assemblée Générale.
L'exercice comptable de la SFPA s'étend du 1er octobre d'une année au 30 septembre de l'année suivante.
Les comptes sont certifiés par un expert-comptable.

Article 17 - Dissolution

En cas de dissolution de la SFPA, il appartient à l'Assemblée Générale de décider de l'utilisation de ses biens après apurement complet des comptes en cours, conformément à la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.

La Présidente, Nathalie Dominguez

Code de déontologie

CODE DE DÉONTOLOGIE DE LA SFPA

Annexe II du Règlement Intérieur

Adopté par lAssemblée Générale du 29 septembre 2018.

 

Fondement éthique

Le code s’applique à tous les membres, membres associés de la SFPA et candidats en formation à l’Institut C.G. Jung de Paris.
Dans sa pratique professionnelle, l’éthique à laquelle se réfère tout psychanalyste s’inscrit dans la continuité des principes généraux des valeurs définis dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme   et de la législation en vigueur.
Sa responsabilité est engagée dès lors qu’il entre en relation avec un analysant à titre occasionnel ou régulier. Elle est engagée également vis-à-vis des partenaires avec lesquels il peut être amené à travailler
Les caractéristiques spécifiques d’une éthique psychanalytique sont liées à la relation transférentielle entre analyste et analysant. Les processus inconscients mis en jeu par la dynamique transférentielle peuvent induire chez l’analysant une relation de dépendance à l’analyste ainsi qu’une perte de ses défenses et de ses repères habituels.
Ceci implique que l’analyste soit le garant de la relation transférentielle qui, de ce fait, va présenter un aspect asymétrique au cours du processus analytique.
Tout en respectant la singularité de l’analysant et en faisant confiance à ses capacités d’autonomie, l’analyste devra se montrer particulièrement vigilant pour repérer les risques liés à cette asymétrie, tels que     les abus de pouvoir et les passages à l’acte.

Le Cadre

Lors des entretiens préliminaires l’analyste apprécie si ses relations antérieures ou prévisibles avec l’analysant ou son entourage ne font pas obstacle à la mise en place du travail analytique.
L’analyste ne doit pas faire état de qualifications qu’il ne possède pas.
Au début de ce travail, l’analyste doit convenir clairement avec l’analysant des conditions du cadre : horaires, nombre de séances hebdomadaires, honoraires, annulations ou déplacements de rendez-vous, de manière à instaurer un engagement réciproque de chacun.
Les rapports d’argent se borneront aux honoraires professionnels.

Les changements pouvant intervenir de part et d’autre au cours du travail sont à apprécier avec attention afin d’être considérés relativement au processus analytique en cours.
Pendant la durée du travail, une réserve doit être observée quant aux relations sociales avec l’analysant, sa famille et ses proches. Quand elles se produisent sans être le fait de l’analyste, elles requièrent réserve et simplicité.
L’analyste doit s’abstenir de toute relation sexuelle ou agressive avec l’analysant, sa famille, ses proches.
Il ne doit abuser de l’état de dépendance de l’analysant dans aucun domaine que ce soit. En particulier, il ne doit pas utiliser à son profit les informations recueillies au cours de l’analyse.
Après la fin du traitement, l’analyste devra garder en mémoire la persistance de sentiments transférentiels et contre transférentiels et rester discret dans toute relation ultérieure.

De même l’analyste superviseur ne doit en aucun cas tirer avantage de sa position d’autorité pour engager une relation contraignante de quelque nature qu’elle soit, sexuelle financière, ou d’influence, compte tenu de l’état de dépendance de l’analyste en formation.
Dans le cas du traitement d’un enfant, une vigilance particulière est requise quant aux relations avec les parents pour que celles-ci gardent pour objectif central le travail avec l’enfant.
L’analyste ne doit pas poursuivre son exercice professionnel si son état physique et/ou psychique est gravement atteint, cela pouvant nuire profondément au travail analytique en cours avec l’analysant.
Toute infraction au code de déontologie peut faire l’objet d’une plainte dont le déroulement de la procédure est inscrit dans l’annexe I du RI.

La Confidentialité

La préservation de l’anonymat de l’analysant par l’analyste, et la confidentialité permettent l’établissement d’une relation de confiance et la sauvegarde du caractère intime de la relation transférentielle.
Dans ses communications scientifiques    à l’extérieur de la société (articles, exposés, conférences), le psychanalyste doit demander l’autorisation à son analysant. Dans tous les cas, y compris à l’intérieur de la société, l’analyste doit respecter impérativement l’anonymat de l’analysant et s’exprimer avec prudence pour éviter tout risque de reconnaissance par autrui.
Si l’analysant fait la demande expresse que son matériel ne soit ni utilisé ni publié, cette demande doit être respectée.
Dans tous les cas, l’analyste doit mesurer les répercussions d’une communication orale ou écrite sur l’analysant et par conséquent sur le processus analytique en cours.
L’analyste doit être attentif à préserver la confidentialité dans les contacts avec les collègues, en particulier avec ceux qui ont en traitement une personne qui a une relation de proximité avec un de ses analysants.
Les contacts avec un interlocuteur tiers à propos de l’analysant ne peuvent être envisagés qu’exceptionnellement dans l’intérêt de l’analysant.
Dans le cas de pratique avec les enfants et les adolescents, l’existence, la nature et les modalités de contacts seront précisées lors des entretiens préliminaires.
La confidentialité est une exigence à maintenir au-delà de la mort, que ce soit celle de l’analysant ou celle de l’analyste. Celui-ci doit prévoir ce qu’il adviendra de ses notes personnelles.

La Formation Initiale et Continue de lAnalyste

La formation est un élément essentiel à l’exercice professionnel de la psychanalyse, ceci pendant toute la durée de cet exercice. Le candidat arrivé au terme de son cursus de formation devra donc reprendre à son propre compte l’exigence de la poursuite de cette formation.
L’analyste est tenu d’être en conformité avec la législation professionnelle en vigueur.

Règlement intérieur

RÈGLEMENT INTÉRIEUR

Adopté par l’AG du 19 novembre 2023

 

Art. 1 – La Charte de confraternité

Chaque membre de la SFPA s’engage à faciliter la bonne entente entre les membres. Il s’engage également à faciliter, soutenir le travail de chacun et à en protéger la confidentialité dans un esprit de confraternité et de loyauté.

Cette charte de confraternité initialement validée par le vote de l’Assemblée Générale, vaut engagement pour l’ensemble de ses membres, à cette date. Puis, elle sera lue, approuvée et signée par chaque nouveau membre à son admission à la SFPA.

 

Art. 2 - Les étapes de la formation

L’analyse personnelle est un préalable à toute demande de formation. Elle constitue l’axe autour duquel s’organisent les différentes modalités de la formation : l’étape didactique, l’étape de contrôle. Cette analyse personnelle doit se dérouler, autant que faire se peut, dans le cadre de l'analyse, en présence, au cabinet de l'analyste. La compétence professionnelle s’acquiert dans le travail avec les patients et dans le cadre des supervisions (individuelles et en groupe), des cours, des exposés cliniques, des lectures et de l’élaboration du mémoire.

À titre dérogatoire, le candidat peut demander à exprimer le niveau d’entrée dans le cursus qu’il juge approprié : didactique, contrôle ou présentation du mémoire. Le Conseil d’Admission évalue ce niveau pour chaque candidature.

 

Art. 3 - L’admission à l’étape didactique

Le candidat qui désire être admis à l’étape didactique doit :

  1. En adresser la demande écrite à la présidence de la SFPA à la fois par voie postale à l'adresse du siège et sous forme numérique à l'adresse president@cgjungfrance.com. Cette demande sera transmise au directeur du Conseil d’Admission. Elle sera accompagnée d’un curriculum vitae, d’une photographie d’identité, et d’une attestation du ou des psychanalyste(s) avec le(s)quel(s) il a travaillé. L’attestation indique le rythme des séances et la durée de son analyse. Celle-ci doit être de 5 ans au minimum à un rythme d'une à deux séances par semaine.
    Le dossier complet doit être adressé avant le 1er novembre pour la session de janvier et avant le 1er avril pour la session de juin.
  2. Avoir un entretien individuel avec cinq membres du Conseil d’Admission de la SFPA. Il remet à chacun son curriculum vitae, une photographie d’identité et la ou les attestations de son ou de ses psychanalystes. Ces entretiens donnent lieu à des honoraires fixés à 50 euros.
  3. La candidature d’admission en didactique est examinée par le Conseil d’Admission qui se réunit deux fois par an, au mois de janvier et juin, pour examiner les demandes d’admission en didactique. Le candidat doit être accepté à la majorité simple par le Conseil d’admission. Si le psychanalyste du candidat est membre du Conseil d’Admission, il n’assiste pas au débat et ne prend pas part au vote.

La décision du Conseil d’Admission est notifiée au candidat par la présidence de la SFPA. Les éléments de cette décision ne sont pas communiqués au candidat. Après trois refus, le candidat n’est plus autorisé à se représenter.

 

Art. 4 - L’étape didactique

 

L’étape didactique consiste en la poursuite de l’analyse personnelle du candidat avec un nouveau psychanalyste, membre de la SFPA et agréé à cet effet selon l’article 10 du RI. Au besoin, le candidat disposera d'une année, à compter du début de sa formation, pour changer d'analyste et élaborer la séparation d’avec son ancien analyste.

L’analyse à cette étape devra suivre un rythme régulier à raison de préférence, de plus d’une séance par semaine pendant au moins trois ans. Après quoi le candidat pourra passer les cinq entretiens d’admission à l’étape de contrôle, entretiens donnant lieu à des honoraires fixés à 50 euros.

Au-delà de cinq ans dans l’étape didactique le candidat devra solliciter un entretien individuel avec cinq membres du Conseil d’Admission pour faire le point sur son parcours. Ces entretiens donnent lieu à des honoraires fixés à 50 euros. Le Conseil d’Admission appréciera alors la situation du candidat et la décision du Conseil d’Admission lui sera notifiée par le Président de la SFPA.

Le candidat admis à l’étape didactique doit, pendant toute la durée de celle-ci, participer activement aux enseignements de l’Institut C.G. Jung. Dès que le candidat est suffisamment engagé dans sa propre pratique de clinicien, il doit entreprendre un travail de supervision avec un psychanalyste superviseur avec lequel il n’a pas travaillé jusque-là, et participer à un groupe de travail clinique.

Il est redevable des frais de formation à partir du début de l’année scolaire correspondant à son admission à l’étape didactique, et pendant toute la durée de celle-ci. Le montant de ces frais de formation annuels, payables en une ou deux fois, est fixé par l’Assemblée Générale de la SFPA sur proposition du Comité de Direction. Le non-règlement de ces frais remet en cause la poursuite de la formation. Les honoraires concernant l’analyse personnelle, les supervisions individuelles ou en groupe, sont réglés directement au psychanalyste concerné.

Toute situation particulière intervenant au cours de la formation sera examinée par le Conseil d’Admission qui statuera.

 

Art. 5 - L’admission à l’étape de contrôle

Pour demander son admission à l’étape de contrôle, le candidat doit :

  1. avoir participé activement aux enseignements de l’Institut C.G. Jung pendant toute la durée de l’étape didactique ; il doit prévenir de ses absences.
  2. avoir le titre de psychologue clinicien.ne ou de médecin psychiatre ou de psychothérapeute ;
  3. pour les personnes ne répondant pas aux critères du point 2), justifier d’une formation en psychopathologie (type DU de psychopathologie, formation de type FPP, CNAM, EPhEP…) et attestant au minimum d’une formation de 500 heures de stages en institution.
    Toute demande de dérogation exceptionnelle sera examinée par le Conseil d’Admission.;
  4. avoir fait preuve d’une connaissance suffisante de l’œuvre de C.G. Jung, de la psychologie analytique et de la psychanalyse ;
  5. avoir eu en charge des analysants pendant au moins deux ans, sous la supervision d’un psychanalyste superviseur de la SFPA ;
  6. avoir participé à un groupe de travail clinique.

La procédure d’admission à l’étape de contrôle est identique à celle décrite ci-dessus pour l’étape didactique. Le candidat fournit les attestations de son parcours (analyse, supervision, groupes cliniques) dont les plus récentes doivent dater de moins de six mois. Le candidat fournit une attestation de sa présence à l’Institut.

En cas de refus de sa candidature, le candidat peut demander un entretien avec un membre faisant partie du Conseil d’Admission qui lui sera désigné par le Directeur dudit Conseil. Après trois refus, le candidat n’est plus autorisé à se représenter.

 

Art. 6 - L’étape de contrôle

Le candidat admis à l’étape de contrôle est, de droit, membre associé de la SFPA. Il figure sur ses listes en cette qualité. Il est redevable d’une cotisation dont le montant est fixé par l’Assemblée Générale.

Conformément aux statuts de la SFPA, il participe aux séminaires et aux diverses réunions de travail. Il est invité à participer aux assemblées générales ; toutefois il n’y a pas le droit de vote et n’est pas éligible aux diverses fonctions prévues par les statuts. Il peut participer au Collège des Chercheurs, s’il en fait la demande auprès du coordinateur et sous réserve de son acceptation.

 

Le candidat à l’étape de contrôle :

  1. poursuit son analyse personnelle avec un membre de la SFPA agréé à cet effet selon l’article 10 du RI ;
  2. poursuit un travail de contrôle de sa pratique clinique, qui se déroule sur un minimum de cent séances de supervision effectuées avec deux psychanalystes superviseurs de la SFPA qui seront de préférence de sexe différent ;
  3. participe à des groupes de travail clinique dirigés par des psychanalystes superviseurs de la SFPA.

 

Toute situation particulière intervenant au cours de la formation sera examinée par le Conseil d’Admission qui statuera.

La qualité de membre associé se perd :

 

- Par admission au statut de membre ;

- Par démission, qui doit être adressée au Président par lettre recommandée. Elle peut être présentée à tout moment et devient effective dès réception ;

- Pour non-paiement de la cotisation ;

- Par radiation :

- lorsque le membre associé n’a pas satisfait aux exigences du cursus telles que définies ci-dessus dans cet article, après décision du Comité de Direction sur proposition du Conseil d’Admission. Il est averti par courrier recommandé. La radiation prend effet immédiatement ;

- en cas de refus de répondre d’une plainte ;

- au terme de l’instruction d’une plainte gérée par le CED selon la procédure inscrite dans l’annexe I du RI

- Par décès.

 

Art. 7 - L'admissibilité comme membre

La durée de l’étape de contrôle est limitée à 5 ans durant lesquels le candidat poursuit son cheminement d’analyse personnelle, le contrôle de sa pratique clinique et travaille à l’élaboration d’un mémoire.
L’admission comme membre prévoit trois étapes successives :

1- Les entretiens individuels
2- La rédaction d’un mémoire
3- La présentation du mémoire et sa validation par un vote en Assemblée Générale.

1. Le candidat avise la Présidence de sa démarche en lui adressant son curriculum vitae avec une photographie d'identité, les attestations d'analyse, de supervision et participation à des groupes cliniques en précisant le rythme, le nombre de séances et la durée. Il adresse son dossier par voie postale au siège et par voie numérique à l'adresse president@cgjungfrance.com. La Présidence transmet ce dossier au Directeur du Conseil d'Admission.
Ensuite le candidat doit avoir un entretien individuel avec 5 analystes membres du Conseil d’Admission au cours du trimestre précédant l’une ou l’autre des réunions du Conseil d’Admission qui ont lieu respectivement en janvier et juin. Ces entretiens donnent lieu à des honoraires fixés à 50 euros.

Ces entretiens témoignent des qualités requises pour l’exercice du métier d’analyste et du désir du candidat de devenir membre de la SFPA.Le candidat est informé de la décision du CA concernant ces entretiens par la Présidence de la SFPA. Les éléments de cette décision ne sont pas communiqués au candidat.
En cas d’avis favorable, le candidat est invité à déposer son mémoire dans l'année qui suit les entretiens.

2. Le mémoire doit attester de la compétence clinique du candidat en lien avec la théorie psychanalytique et particulièrement celle de C.G. Jung. Le candidat veillera à mettre en valeur la compréhension qu’il a du processus transférentiel dans les situations cliniques qu’il présente.

Le mémoire doit impérativement se limiter à 50 pages recto, dactylographiées, de 3000 signes chacune incluant les espaces.

Il sera déposé en 6 exemplaires au secrétariat - sous forme papier- au plus tard le 1er novembre pour la session de janvier ou le 1er avril pour la session de juin.

Le mémoire est lu par 5 lecteurs et discuté en CA. Le vote d’acceptation ou de refus se fait à la majorité simple.

Le candidat est informé de la décision du CA par la présidence de la SFPA. Il est ultérieurement reçu par les membres du CA pour avoir restitution de cette lecture et des appréciations sur son travail.

3. Un des lecteurs pourra accompagner le candidat dans la préparation de l’exposé qu’il doit présenter devant les membres s’il le souhaite. Cet exposé est suivi d’une discussion. L’assemblée générale est ensuite invitée à voter à bulletin secret et à la majorité simple pour ou contre l’admission du candidat comme membre de la SFPA.

En cas de vote négatif de l’assemblée générale, une commission est constituée ; elle est composée de deux superviseurs élus par le groupe des superviseurs, de deux membres non-superviseurs élus par le Comité de direction parmi ses membres et du président. Cette commission proposera au candidat la démarche qui paraîtra la plus appropriée.
Tout psychanalyste membre de la SFPA peut s’opposer à l’élection d’un candidat, en adressant son opposition écrite et motivée à la présidence (president@cgjungfrance.com et par voie postale), 5 jours au moins avant la date de l’assemblée générale. La présidence diffère alors la présentation du mémoire par le candidat et convoque le Conseil d’Admission et le Comité de direction pour instruire l’affaire.

Si le candidat n’a pas passé les 5 entretiens réglementaires et déposé son mémoire au terme de la période des 5 ans, il devra dans un délai de trois mois rencontrer un superviseur membre du Conseil d’admission pour faire le point sur sa situation ; cet entretien donne lieu à des honoraires fixés à 50 euros. Ce superviseur sera désigné par le directeur du Conseil d’Admission.

Le candidat qui n’a pas été accepté par le Conseil d’Admission peut se présenter à nouveau (5 entretiens et mémoire) deux fois. Si, au terme d’un délai de 3 ans, le candidat ne s’est pas de nouveau présenté, il ne figurera plus sur la liste des membres associés de la SFPA.

 

Art. 8 - L’admission au titre de membre de la SFPA

  1.  Pour demander son admission au titre de membre de la SFPA, le candidat doit être âgé de 30 ans au moins, et avoir été coopté par l’Assemblée Générale de la SFPA devant laquelle il aura présenté son mémoire après que celui-ci ait été reçu par le Conseil d’Admission (article 6 ci-dessus).
  2. Réadmission

Toute personne ayant démissionné de la SFPA peut demander sa réadmission. À cet effet, elle doit :

1° en adresser la demande écrite à la présidence de la SFPA (president@cgjungfrance.com et par voie postale) qui la transmet à la direction du Conseil d’Admission.

2° avoir un entretien individuel avec quatre membres du Conseil d’Admission afin de préciser son parcours et l’actualité de sa demande. Ces entretiens donnent lieu à honoraires.

3° la candidature de réadmission à la SFPA est examinée par le Conseil d’Admission.

La personne doit être acceptée à la majorité simple. La décision du Conseil d’Admission lui est notifiée par la présidence de la SFPA. Les éléments de cette décision ne lui sont pas communiqués.

Après validation de cette demande par le Conseil d'Admission, la personne est invitée à présenter en Assemblée Générale une brève contribution sur le thème de son choix.

L'Assemblée Générale vote alors à la majorité simple la réadmission en tant que membre de la SFPA.

 

Art. 9 - Candidat Membre d’une association constituante de l’AIPA ou Membre Individuel de l’AIPA 

 

Il fournit une attestation de son appartenance à l’AIPA et il est admis d’office à participer aux travaux théoriques et cliniques de la SFPA au cours desquels il se fait connaître.
Au bout d’un an minimum, s’il le souhaite, il lui est possible de demander à être membre de la SFPA. Il en adresse alors la demande à la présidence par un courrier motivé (president@cgjungfrance.com et par voie postale). La présidence le reçoit et soumet son adhésion à la prochaine Assemblée Générale de la SFPA.

 

Art. 10 - Membre, droits et devoirs

 

a – Droits

 

Chaque membre est :

- Inscrit sur la liste des membres de la SFPA, consultable sur le site www.cgjungfrance.com, et sur demande au secrétariat.

- Autorisé à faire mention de son affiliation à la SFPA sur ses imprimés et ses annonces.

- Membre de droit de l'Association Internationale de Psychologie Analytique (AIPA), et autorisé à en faire mention sur ses imprimés et annonces.

- Le membre bénéficie d’une formation permanente organisée par la SFPA, à travers les séminaires, groupes cliniques et de recherches ; il a accès aux ressources de la SFPA (médiathèque, locaux).

- Le membre a le droit de vote et est éligible aux diverses fonctions prévues par les statuts.

- Après cinq ans d’ancienneté au sein de l’AIPA, il est habilité à assurer l’analyse personnelle des candidats en formation et à demander à être superviseur selon les modalités de l’article 11 ci-dessous.

 

b – Devoirs

 

1° Les membres doivent respecter les règles fixées par le Code de Déontologie de la SFPA lequel relève du droit français.

2° les membres sont tenus de payer chaque année une cotisation dont la globalité doit permettre de couvrir le coût des engagements de la société. Le montant de cette cotisation est fixé par l'Assemblée Générale et est exigible au 1er octobre. Ce montant inclut également la cotisation versée par la SFPA à l'Association Internationale de Psychologie Analytique (AIPA).

3° Les membres doivent participer aux activités de recherches et aux séminaires de la SFPA, la formation continue et mutuelle des membres étant une des fonctions essentielles de la société. Ils sont invités à contribuer aux travaux de l'Institut.

4. Chaque membre est également tenu de participer aux Assemblées Générales.

 

c – Recours

 

Médiation : 

En cas de conflit en mal de résolution entre membres et/ou membres associés, ou entre un membre ou membre associé et une Instance de la SFPA, il peut être demandé au CED d’organiser une médiation, le CED pouvant faire appel à un médiateur parmi l’ensemble des membres de la SFPA, y compris les Anciens Membres Actifs et Membres Honoraires.

 

Plainte :

En cas de dépôt de plainte vis-à-vis d'un membre ou vis-à-vis d'une instance de la SFPA, celle-ci doit être envoyée au seul président de la SFPA qui l'adresse au responsable du Comité d'Éthique et de Déontologie et à lui seul.
Ce dernier se réfère alors à la procédure élaborée dans l'Annexe I du Règlement Intérieur. Si cette plainte vise le président, elle doit être adressée au vice-président ou, en cas d’absence de vice-président, au membre le plus ancien du CD – et à lui seul –, lequel l’adresse au responsable du CED. Si la plainte vise le responsable du CED, le président l’adresse au membre le plus ancien du CED et à lui seul.

 

d – La qualité de membre de la SFPA se perd :

 

- Par démission, qui doit être adressée à la président par lettre recommandée (president@cgjungfrance.com et par voie postale). Elle peut être présentée à tout moment et devient effective dès réception.

- Par admission à la qualité d'Ancien Membre Actif ou de Membre Honoraire.

- Pour non-paiement de la cotisation (voir ci-dessus, art.10 b- 2/).

- Par radiation :

- en cas de refus de répondre d’une plainte

- au terme de l’instruction d’une plainte gérée par le CED selon la procédure inscrire dans l’annexe I du R.I.

- Par décès.

 

Art. 11 - Le psychanalyste superviseur

 

Tout membre de la SFPA peut devenir superviseur s’il est membre de l’AIPA depuis plus de cinq ans.

Il faut s’être fait connaître par l’ensemble de la SFPA pour ses qualités professionnelles : participation active à la vie de la SFPA ; interventions orales ou écrites, participation à des groupes cliniques.
Il choisit la façon dont il veut se faire connaître : selon ses capacités propres par la parole, les écrits, les interventions, avoir manifesté son intérêt pour les problèmes que posent la clinique et la théorie psychanalytique, avoir participé activement à un ou plusieurs groupes de recherche clinique avec d’autres membres de la SFPA, et s’être impliqué dans les instances et la vie de la SFPA, dans ses travaux ainsi que dans le développement du mouvement jungien.

Le psychanalyste qui désire devenir superviseur avise la présidence de la SFPA (president@dgjungfrance.com et par voie postale) qui informera les membres de la société de ce désir. Le superviseur doit être élu par un vote à bulletin secret à la majorité simple par l’Assemblée Générale. Le superviseur assume les responsabilités de formation des psychanalystes : supervisions individuelles et groupes cliniques.

Les superviseurs sont réunis en Collège des Superviseurs. En tant que collège il n’exerce aucune fonction administrative, mais organise des groupes de réflexions sur les questions relatives au déroulement de l’analyse, aux dilemmes éthiques et aux enjeux psychothérapie/psychanalyse.

Le Collège des Superviseurs s’organise par groupes de travail régionaux, obligatoirement annoncés et définis. Ces groupes élisent un coordinateur pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois. Il a en charge l’organisation de comptes rendus annuels des travaux à l’ensemble de la Société et fait le lien avec les autres instances de la Société.

 

Art. 11bis - Le psychanalyste membre du Collège des Chercheurs

 

Tout membre, membre associé et membre ayant cessé toute activité clinique de la SFPA peut participer à un groupe de recherche déjà constitué, sur simple demande auprès du groupe. La liste et les orientations de recherche des différents groupes étant publiées sur le site de la Société.

Le Collège des Chercheurs organise des groupes de réflexions sur les thèmes de recherche relatifs aux enjeux actuels de la psychanalyse jungienne. Il a en charge l’organisation des travaux scientifiques de la Société et des séminaires en coordination avec le Comité de Direction.

Le Collège des Chercheurs s’organise par groupes de travail régionaux, obligatoirement annoncés et définis. Ces groupes élisent un coordinateur pour un mandat trois ans, renouvelable une fois. Il a en charge l’organisation de comptes rendus annuels des travaux à l’ensemble de la Société et fait le lien avec les autres instances de la Société.

La participation à un groupe de recherche est un engagement, de façon à permettre l’approfondissement d’un thème de recherche et l’élaboration d’un compte rendu à l’ensemble de la Société, ou d’une publication.

 

Art. 12 – Le Conseil d’Admission

 

Il est composé de 11 à 15 membres de plus de cinq ans d’ancienneté conformément à l’article 10 du RI, élus par l’Assemblée Générale pour une durée de quatre ans renouvelable une fois. Après ce renouvèlement, ils peuvent se représenter après un délai de carence de deux ans.

Le directeur du Conseil d’Admission doit être superviseur. Il est élu par les membres du Conseil d’Admission, pour un mandat d’une durée de quatre ans renouvelable une fois. Il ne peut exercer aucune autre fonction exécutive pendant la durée du mandat, sauf dérogation décidée par un vote à l’Assemblée Générale sur proposition du président.

Pour chaque niveau d’admission ou de passage, seuls les membres présents du Conseil d’Admission participent au vote. Il n’y a pas de vote par procuration. Le vote se fait à la majorité simple. Si le directeur du Conseil ne peut participer au débat et au vote, le Conseil élit en son sein un Président de séance. En cas d’égalité des voix, la voix du directeur du Conseil d’Admission ou du Président de séance compte double.

 

Deux sessions annuelles sont prévues pour toutes les admissions et passages : une en janvier, une en juin. Les réceptions des candidats pour la restitution des mémoires se font le samedi suivant la session concernée.

Les candidats sont informés des décisions les concernant par le Président de la SFPA ou par le directeur du CA par procuration du Président.

 

Art. 13 - L’Institut C.G. Jung

 

Le rôle de l’Institut est de contribuer à la formation du candidat en lui apportant les connaissances et les éléments de réflexion propres à soutenir son travail personnel en vue de devenir psychanalyste jungien.

 

Les activités de l’Institut C.G. Jung ont lieu au siège de la SFPA, 13 rue Ganneron, 75018 à Paris excepté les groupes cliniques. Elles s’échelonnent de septembre à juin.

Un cycle d’une durée de trois ans comporte l’étude des notions fondamentales de la psychologie analytique. Ce cycle se déroule chaque année sur cinq week-ends pour permettre aux étudiants des différentes régions de bénéficier du même enseignement et de travailler ensemble. Il est demandé à l’étudiant de fréquenter l’Institut jusqu’à son admission comme membre associé. Le cycle de formation comporte également des exposés et séminaires ayant lieu soit en semaine soit pendant le week-end, destinés à associer les étudiants de l’Institut au travail clinique et théorique des psychanalystes de la SFPA.

Un séminaire s’adressant aux membres de la SFPA psychanalystes d’enfants et d’adolescents est ouvert aux étudiants qui ont déjà l’expérience du travail clinique avec les enfants.

Un séminaire spécifique est ouvert à l’intention exclusive des membres associés. Il se déroule sur une journée complète deux fois par an.

 

La Direction de l’Institut :

 

La responsabilité de la Direction de l’Institut est assurée par six membres : le Président, qui en a la direction légale, et trois à cinq membres de plus de cinq ans dont au moins deux superviseurs élus par l’Assemblée Générale pour une période de trois ans renouvelable.

 

Art. 14 - La formation à l’analyse d’enfants

 

Dans le cadre de la formation à la psychanalyse jungienne proposée par la SFPA, une formation spécifique à l’analyse d’enfants et/ou d’adolescents est organisée. C’est une option qui s’ajoute et se combine au cursus qui vient d’être décrit.

Elle nécessite un engagement effectif dans le travail clinique auprès d’enfants. Cette formation spécifique dispensée à l’Institut comporte : des groupes de travail clinique, des séminaires de thérapeutes d’enfants, des supervisions et des contrôles effectués auprès de superviseurs spécialisés dans l’analyse d’enfants. À la fin de cette formation, les candidats élus par l’Assemblée Générale peuvent figurer sur la liste des membres de la SFPA avec la mention de cette option.

 

Art. 15 – Le Comité de direction

 

Tel que défini à l’article 8 des Statuts, il est composé de quatre à six membres, élus par l’Assemblée Générale pour une durée de quatre ans renouvelable une fois.

À l’issue de deux mandats consécutifs ses membres ne pourront être réélus qu’après une période de carence de deux ans.

Un membre du Comité de Direction ne peut pas faire partie du Conseil d'Admission, sauf dérogation décidée par un vote de l'Assemblée Générale sur proposition du Président.

 

Art. 16 – Le Bureau

 

Le Bureau est constitué par le président, le vice-président, le trésorier et le secrétaire général. Ceux-ci doivent avoir plus de deux ans d’ancienneté.
Ils sont désignés à la majorité simple par les membres du Comité de direction.

 

Art. 17 – Révocation 

 

Cette décision interrompt un mandat au sein d’une des instances de la SFPA quand il est établi que le mandant a failli à sa fonction : manque d’assiduité, transgression de la confidentialité, non-respect des décisions votées dans les instances concernées, non-respect du devoir de réserve. Elle est prononcée par ceux qui ont investi le mandant (membres du bureau par le Comité de Direction ; membre du Comité de Direction par l'Assemblée Générale, etc).

 

Art. 18 – Anciens Membres Actifs et Honoraires

    • 1. Anciens Membres Actifs :

Lorsqu'un membre souhaite s'engager dans le processus de retraite et qu'il diminue ses activités cliniques en libéral, il peut, à partir de ses 70 ans et s'il est membre de la SFPA depuis plus de 6 ans, demander à devenir Ancien Membre Actif et figurer sur les listes à ce titre avec la mention « ne reçoit plus ».

La demande est faite au Comité de Direction qui en informera l'Assemblée Générale.Les Anciens Membres Actifs conservent une vie professionnelle restreinte, accompagnent la terminaison des analyses et supervisions en cours jusqu'à leur cessation définitive d'activité libérale.

Ils continuent de bénéficier des mêmes droits et devoirs que les membres et sont redevables d'une cotisation annuelle diminuée d'un tiers. Ils restent redevables de leur cotisation AIPA jusqu'à leurs 75 ans.

La qualité d'Ancien Membre Actif se perd :

- lorsqu'un ancien membre actif demande à passer Membre Honoraire ;

- par radiation ;

- par démission sur simple demande adressée par lettre à la présidence ;

- par décès.

Le statut d'Ancien Membre Actif est réévalué tous les deux ans par l'Assemblée Générale.

  • 2. Membres Honoraires :

Lorsqu’un membre cesse définitivement son activité professionnelle d’analyste, il peut :

- s'il a plus de 75 ans, demander au Comité de Direction à être inscrit, de fait, sur les listes au titre de Membre Honoraire ;

- s'il a moins de 75 ans, il peut présenter sa candidature comme Membre Honoraire au Comité de Direction de la SFPA qui la proposera à l’Assemblée Générale.

Les Membres Honoraires figurent en leur qualité propre sur les listes de la SFPA suivi de la mention « ne reçoit plus ». Ils sont invités à participer aux travaux et aux assemblées générales de la SFPA mais ils n’ont pas le droit de vote et ne sont pas éligibles aux diverses fonctions prévues par les Statuts.

Les Membres Honoraires peuvent contribuer aux enseignements à l'Institut et participer au Collège des Chercheurs. Par ailleurs, ils peuvent être invités par les différentes instances en qualité de conseils ou de personne ressource.

Ils ne sont plus redevables de cotisation. Les Membres Honoraires peuvent, s’ils désirent en rester membres, continuer à payer la cotisation à l’AIPA, sauf s’ils ont plus de 75 ans car alors l’appartenance est maintenue de fait.

La qualité de Membre Honoraire se perd :

- par radiation ;

- par démission sur simple demande adressée par lettre à la présidence ;

- par décès.

 

Art. 19 – Personnalités ressource : psychanalystes d’autres écoles

Les psychanalystes confirmés appartenant à d’autres écoles analytiques peuvent être invités à se rapprocher de la SFPA qu’ils enrichissent de leurs connaissances et de leurs travaux afin de contribuer à créer des passerelles avec l’ensemble du monde analytique.

Ils participent aux travaux de la Société, (groupe de recherche, enseignement, exposés...).

Ils ne sont pas membres de la SFPA, ne paient pas de cotisation et ne participent pas aux Assemblées Générales.

Leur candidature, proposée par trois membres de la SFPA, est examinée par le Comité de Direction et soumise au vote de l’Assemblée Générale.

 

L’appartenance à cette catégorie se perd :

- par radiation ;

- par démission sur simple demande adressée par lettre à la présidence ;

- par décès

 

Art. 20 : Personnalités d’Honneur

 

Peut être "Personnalité d’Honneur" toute personne notable pour un travail de recherche original, des contributions professionnelles exceptionnelles, une reconnaissance nationale voire internationale, une valeur personnelle, des activités longues et remarquables dans le champ jungien, ainsi que par une intégrité établie.

Chaque candidature est soumise au Comité de Direction par trois membres de la SFPA avec une lettre présentant le.la candidat.e. Le Comité de Direction statue en son sein sur la recevabilité et l’intérêt de la candidature. L’admission dans cette catégorie est ensuite soumise au vote de l’Assemblée Générale.

Les Personnalités d’Honneur participent de droit aux séminaires annuels et aux travaux de la SFPA, à l'exception des travaux cliniques.  Ils ne payent pas de cotisation et ne participent pas aux assemblées générales. Ils s’engagent à un devoir de réserve sur la vie de la SFPA à l’extérieur de la SFPA.

 

L’appartenance à cette catégorie se perd :

- par radiation ;

- par démission sur simple demande adressée par lettre à la présidence ;

- par décès

Nathalie Dominguez
Présidente de la SFPA

 

ANNEXE I AU RÈGLEMENT INTÉRIEUR

Comité d'éthique et de déontologie

Adopté par l’AG du 18 juin 2022

Art. 1 – Sur les principes

 

Le Comité d’Éthique et de Déontologie est une instance permanente de la SFPA dont la fonction est :

- de réviser régulièrement le Code de Déontologie de la SFPA et de proposer si nécessaire des modifications que le Comité de Direction inscrira à l’ordre du jour de l’AG ;

- de rendre compte à la SFPA, et de la questionner, sur tout problème éthique ;

- d’être une ressource en matière éthique pour tous les membres de la SFPA ;

- d’instruire et de statuer à propos des plaintes relatives aux manquements au Code de Déontologie de la SFPA, aux infractions aux lois et aux règlements.

Il est habilité à recevoir et traiter les plaintes d’un analysant à l’encontre de son psychanalyste, et les plaintes entre membres ou membres associés de la société.

Toute infraction aux lois et règlements ou tout manquement aux règles professionnelles édictées par le Code de Déontologique de la SFPA, expose tout membre, membre associé de la SFPA et tout candidat en formation à l’Institut C.G. JUNG de PARIS, qui en est l’auteur, à en rendre compte devant le Comité d’Éthique et de Déontologie.

 

Art. 2 – Sur le comité

Le CED se compose de cinq membres élus ou à défaut tirés au sort parmi les membres de la SFPA pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois.

Quand une plainte est adressée au responsable du Comité d’éthique et de déontologie, il rappelle deux des anciens membres du CED, encore en activité, par tirage au sort parmi les membres ayant terminé leur mandat au CED. Le CED comprend alors sept membres durant le temps de traitement de la plainte. Si, au cours de son mandat, un membre cesse d’être membre de la SFPA, une nouvelle élection anticipée est organisée aux fins de prévoir son remplacement.

Un ou plusieurs membres en activité supplémentaires pourront être tirés au sort par le responsable du CED, pour un litige en particulier dans les hypothèses suivantes :

- si un (ou des) membre(s) siégeant au Comité d’éthique et de déontologie permanent :

. est le plaignant,

. est la personne visée par la plainte,

. a un lien d’ordre transférentiel avec le plaignant ou avec la personne visée par la plainte, dans ce cas, c’est une récusation (cf. plus bas) ;

- si pour des raisons d’ordre personnel, un membre du Comité d’éthique et de déontologie estime être dans l’incapacité d’évaluer la situation et ne peut participer, après avis du CED, à la gestion de la plainte ;

- si un membre du CED est récusé.

 

Art. 3 – Sur la procédure

 

1 – Réception de la plainte et tentative de conciliation

1. Le président de la SFPA, pour des raisons de confidentialité, reçoit seul la plainte et la transmet uniquement au responsable du CED. En cas de conflit d’intérêts, le président est remplacé par un membre du CD tiré au sort, le responsable du CED par un membre du CED tiré au sort.

2. Dès réception, le responsable du CED réunit le comité et, sans divulguer le nom du plaignant ni celui visé par la plainte (cf. § IV ci-dessous), tire au sort deux conciliateurs parmi ses membres. Les conciliateurs convoquent le plaignant puis la personne visée par la plainte. Ils disposent de trois mois pour entendre les parties, leur seul objectif étant de tenter une conciliation la plus juste possible. Au terme de ces trois mois,

a. si une conciliation est trouvée, un rapport est rédigé par les deux conciliateurs et leresponsable du CED puis gardé dans les archives du CED.

b. si la conciliation n’a pas abouti, deux instructeurs sont tirés au sort parmi les membres du CED et sont chargés d’instruire le dossier.

2 – Instruction de la plainte

Les instructeurs statuent d’abord sur la recevabilité de la plainte ; puis, le cas échéant, ils l’instruisent jusqu’à son terme, à charge et à décharge.

Le responsable du Comité d’Éthique et de Déontologie et les deux instructeurs doivent travailler à mettre en place toute mesure d’accompagnement de la personne mise en cause, qui s’avèrerait utile à son évolution professionnelle, avec ou non, la production d’un document écrit à l’issue de cette mesure d’accompagnement,

A ce stade, le plaignant doit autoriser par écrit la personne mise en cause à fournir au comité les informations nécessaires, notes analytiques, supervisions, documents, etc.
La personne mise en cause peut choisir un ou deux conseils de son choix (parmi les membres de la SFPA, hors CED). Au terme de ces entretiens, elle peut rédiger un rapport qui pourra servir pour une évaluation future de la plainte.

Au cours de l’instruction, les instructeurs peuvent entendre toute personne susceptible d’éclairer le dossier, ainsi que le plaignant (entendu comme témoin) et dressent alors un compte-rendu de cette audition.
Les instructeurs doivent procéder à l’audition de la personne mise en cause qui peut être assistée par toute personne de son choix (membre de la SFPA, hors CED). Deux mois au moins avant la date de l’audition, l’entier dossier est mis à la disposition de la personne mise en cause ou au conseil désigné par celle-ci, afin de respecter le principe du contradictoire. La personne mise en cause aura un temps de parole suffisamment long pour assurer sa défense.

3 – Procédure de jugement

À la fin de l’instruction, le comité d’Éthique et de Déontologie procède au tirage au sort,
- parmi ses membres (hors ceux qui ont été conciliateurs et instructeurs)
- ou les anciens membres du CED (cf. ci-dessus § II/1),
- ou si nécessaire parmi les membres en activité de la SFPA (idem)
de trois membres qui composeront la commission de jugement. Le dépôt du dossier se fera alors auprès de la commission de jugement.

Le responsable du Comité d'Éthique et de Déontologie informe le président de la SFPA de la mise en place de cette commission. Le dossier est transmis au président de la SFPA.
La commission de jugement procède alors à l’examen du litige.

4 – Secret, récusation

Tous les débats sont à huis clos.
Toute personne au fait d’une plainte est tenue au secret professionnel absolu.
Toute personne au fait d’une plainte, ayant des liens transférentiels ou relationnels (d’amitié ou d’inimitié) avec le mis en cause ou le plaignant, est tenu de se récuser.
Dans le cas de non-respect du secret professionnel, la personne lésée peut porter plainte devant le Comité d’Éthique et de Déontologie.

5 – La décision

La commission de jugement doit se réunir et rendre une décision le plus rapidement possible dans un délai maximum d’un an après le dépôt de la plainte.

Toutes les procédures (plaintes, requêtes, avis du Comité d’Éthique et de Déontologie) sont faites par écrit.

La personne mise en cause est convoquée à la date d’audience fixée par la commission de jugement, par lettre recommandée avec avis de réception, au moins quinze jours avant la date fixée.

La convocation doit être motivée sur les faits reprochés par le plaignant et la nature des fautes que les faits seraient susceptibles de constituer. Elle doit comporter le nom des personnes composant cette commission.

Le dossier doit au préalable, et dans un délai raisonnable, être mis à la disposition de la personne mise en cause ou à la personne membre de la SFPA la représentant désignée par elle.

Lors de l’audience à laquelle participe, comme témoin, le président (ou à défaut le vice-président) de la SFPA,
- La commission de jugement désigne parmi ses membres un président de séance ainsi qu’un secrétaire de séance,
- Le président de séance expose le rapport établi et remis par les deux [instructeurs].
- Les membres de la commission de jugement peuvent poser toute question utile au Président de la SFPA (ou à défaut au Vice-président) qui représente la société, ou à la personne mise en cause.
- Le Président de séance expose les faits reprochés et la nature de la faute ou des fautes que les faits seraient susceptibles de constituer.
- La personne mise en cause et/ou son conseil, est ensuite entendue.

Après avoir clôturé les débats, les trois membres de la commission de jugement se retirent et procèdent alors à la délibération. Le vote se fait à bulletin secret.

La commission de jugement peut rendre l’une des décisions suivantes :
– non-lieu,
– recommandation d’excuses,
– reprise d’un travail de supervision, cette injonction pouvant être assortie d’une recommandation
de travail personnel. Une attestation devra en être adressée au président de la SFPA.
– demander au Président (ou au Vice-président) de la SFPA d’adresser un avertissement ou un blâme,
– destitution de la ou des fonctions occupées au sein de la SFPA,
– inéligibilité, avec ou sans sursis, de trois ans maximum,
– exclusion temporaire de la SFPA, avec ou sans sursis, de trois ans maximum,
– exclusion définitive de la SFPA.

La décision doit être motivée et proportionnée aux faits reprochés et à la nature des fautes que les faits sont susceptibles de constituer.

Les décisions sont prises :
- à l’unanimité pour le non-lieu, l’exclusion temporaire et l’exclusion définitive, et à la majorité simple pour les autres.

La décision rendue par la commission de jugement doit être notifiée par le président de la SFPA (ou le Vice-Président) dans les huit jours de son prononcé, à la personne mise en cause, par lettre recommandée avec accusé de réception.

Si la décision est celle de

- la destitution des fonctions,
- l’inéligibilité, quelles que soient ses modalités (cf. ci-dessus)
- l’exclusion temporaire ou définitive

et seulement dans ces cas, les membres de la SFPA, membres associés et ayant cessé leur activité, en sont alors informés. De même, dans ces trois cas, le président (ou vice-président) de la SFPA en informe l’IAAP, ainsi que toute autre Société jungienne à laquelle appartiendraient le ou les mis.e.s en cause, conformément au règlement de l’IAAP.

La décision est ensuite mise à exécution.

Le Président (ou le Vice-président) de la SFPA doit informer le plaignant par écrit, lorsque la décision est devenue définitive, de la décision prise par la commission de jugement sans en exposer les motifs.

 

Art. 4 – Rappels

 

A) Confidentialité :

Concernant une plainte, sont tenus au secret des délibérations et au secret professionnel absolu,

- Tous les membres du Comité d’Éthique et de Déontologie, y compris les uns vis-à-vis des autres en ce qui concerne le contenu de la plainte, le contenu de la procédure, le nom des personnes en cause et le nom des personnes tirées au sort, ces dernières étant informées individuellement de leur tâche,
- Le président (ou Vice-Président) de la SFPA
- Le conseil de la personne visée par la plainte s’il existe

Le responsable du CED garde donc confidentiel vis-à-vis des membres du CED, le nom des personnes concernées par une plainte.

B) Démission :

Si le ou les mise.e.s en cause posent leur démission avant la fin de l’instruction de la plainte, celle-ci peut néanmoins suivre son cours jusqu’au bout. Selon le RI de la SFPA, la sanction de radiation peut être prononcée.
L’IAAP en sera alors tenue informée par le président (ou le vice-président) de la SFPA, ainsi que toute autre Société jungienne à laquelle appartiendraient le ou les mis.e.s en cause.

C) Droit Commun :

La procédure ainsi décrite est indépendante de toute action pénale ou de toute action civile devant une juridiction de droit commun.*

Lien avec IAAP (AIPA)

Association Internationale de Psychologie Analytique L’AIPA regroupe toutes les associations nationales habilitées à former des praticiens de la psychologie analytique. Vous trouverez sur son site la liste complète des associations qui la constituent. Voir le site

Communications de la S.F.P.A

23/03/20

COVID-19 : Plateforme de soutien aux soignants

Des psychanalystes se mettent à votre écoute

Psychanalystes intervenants COVID-19

 

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07/09/18

Florent Serina, lauréat du prix de la faculté des lettres de l'Université de Lausanne

 

Nous sommes heureux d'annoncer que Florent Serina est lauréat du prix de la faculté des lettres de l'Université de Lausanne pour "l'excellence" de sa thèse de doctorat.

Ce prix lui sera remis le mercredi 19 septembre prochain, lors de la Cérémonie d'ouverture des cours de l'année académique 2018-2019.

La remise de ce prix aura lieu à 17h15, salle Anthropole 1129 du campus de l'Université de Lausanne.
La cérémonie sera ouverte à tous."

 

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22/08/18

Michel Cazenave s'en est allé...

 

dans la soirée du vingt août. Après deux ans d’une maladie douloureuse très éprouvante. Nous tous ses amis de la SFPA, nous nous joignons par le coeur à sa famille et à ses proches pour l’accompagner dans ce départ vers le grand voyage de l’âme.

Philosophe , écrivain et producteur à France Culture, notamment de la célèbre émission « Les Vivants et les Dieux »(1997-2009), il a encouragé sans relâche le développement de l’Esprit Jungien en France et dans le monde.

Son amitié pendant trente ans m’a été infiniment précieuse.

 

Président du Groupe d’étude C.G.Jung dans les années quatre vingts , avec son ami Pierre Solié, il y invitait l’essentiel des analystes jungiens d’alors pour de passionnantes soirées de conférence et de débats publics , c’est ainsi que je l’ai rencontré et me suis plongée dans son oeuvre. Ce normalien surdoué, gaulliste engagé par ailleurs, publiait déjà des essais , des romans , des textes poétiques , tous entés sur la vie symbolique et les racines archétypales qui nourrissent notre mythologie, notre philosophie et notre Histoire occidentale.

La féminité divine ,toutes les facettes du féminin sacré le passionnaient depuis toujours et forment une autre veine centrale de son oeuvre tout entière , une cinquantaine d’ouvrages.

 

Entré à France Culture en 1977 auprès de son brillant et caustique directeur Yves Jaigu, il a également participé avec lui à des émissions de télévision de grande

qualité , notamment les « Océaniques » sur Arte. Il y apportait une sensibilité et une ferveur poétique rares et même uniques dans ce milieu d’intellectuels médiatisés. Parallèlement , il organisait de nombreux colloques dans lesquels il réunissait des spécialistes en tous genres . Astrophysique, physique quantique, mathématiques, kabbale, musique, philosophie etc. et , bien sûr, analyse jungienne s’y côtoyaient dans des moments d’une grande profondeur et en même temps dans une atmosphère de fête dont je garde des souvenirs précieux.On se souvient du mémorable  colloque de Cordoue « Science et Conscience »(1979), puis « Science et Symbole » à Tsukuba au Japon (1984), publiés par les Cahiers de l’Herne. Ils ont été suivis par de multiples autres , souvent sous le patronage de France Culture qui les diffusait et les rediffusait fréquemment par la suite.

 

En 1998 Michel avait eu la grande douleur de perdre sa femme et inspiratrice Chantal. Ce deuil immense l’amenait encore récemment à confier dans une conférence à l’INREES ses réflexions sur la mort, cette expérience incontournable qu’il entendait traverser les yeux ouverts. La mort, disait-il, "Il faut pourtant essayer de la penser, tout en sachant que nous ne pouvons pas la penser réellement car si nous sommes en vie, nous ne sommes pas morts, donc la mort n’existe pas. Je me demande si l’idée qu’introduit l’Orient en voyant la mort comme le contraire de la naissance - pas du tout le contraire de la vie - n’est pas plus intéressante, beaucoup plus riche et beaucoup plus féconde (…) Ce qui m’a marqué le plus est ce moment où, quelques minutes avant sa mort, ma femme me dit d’un ton très tranquille : « Voilà, c’est la fin, c’est fini ». Ça m’a énormément marqué. Je me suis dis que l’on était capable véritablement d’entrer dans la mort en l’acceptant totalement. C’est autre chose qui souffre. Elle m’avait dit : « Ne t’en fait pas, je m’en vais mais je veillerais toujours sur toi ». Il y avait quand même quelque chose de l’amour. L’amour qui n’est pas appropriation, au-delà du simple plaisir, de la pulsion… dans l’ouverture mystère. Une espèce d’amour — bon j’hésite devant le mot tellement il est galvaudé — de l’ordre de l’Universel. »

Marie Laure Colonna



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