Hommage à Monique Henry-Séjourné

par Marguerite Bosc

Le souvenir que je garde de Monique, dans sa fin de vie : la résonance de sa voix claire, la vivacité de son esprit et son humour formaient un contraste saisissant avec la diminution de ses forces physiques au fur et à mesure de l’avancée de sa maladie. Mystère du processus d’individuation : Monique vivait pleinement la tension des opposés dans un esprit qui alliait bienveillance, simplicité et rigueur tant dans son expérience de clinicienne que lors des débats théoriques.

Lors des séminaires franco-italiens, Monique, la discrète, attentive aux points de vue différents, restait fidèle à ses propres valeurs dans le respect et le non jugement de celles des autres, en se tenant éloignée des jeux de pouvoir.
Monique qui a toujours participé de façon active à la formation, à la recherche, est restée très attentive à l’évolution de la SFPA ainsi qu’à tous les changements dans le monde du collectif.

C’est sans doute le message qu’elle nous transmet : elle a vécu pleinement la confrontation des opposés, la souffrance de l’âme, du corps et de l’esprit en gardant l’espérance de leur union pour de nouvelles créations.

Marguerite Bosc
Septembre 2015

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